Ils sont difficiles à traiter sans doute, mais on peut discuter avec eux, ce qui est impossible avec al-Qaida.Pour l'heure, la communauté internationale se retrouve derrière Mahmoud Abbas, mais personne n'ira reconquérir la bande de Gaza à son profit, sous peine de passer pour un auxiliaire d'Israël.
Les attentats suicides se poursuivent dans les territoires contre les colons israéliens, et l’armée israélienne riposte par des attentats ciblés contre les responsables de la sécurité palestiniens. Le 15 janvier, la bande de Gaza est bouclée par l’armée israélienne, empêchant le ravitaillement des habitants de Gaza. Ce plan ne change rien sur le terrain, où les attentats se poursuivent. Le plan Sharon est diversement apprécié : les Etats-Unis l’approuvent le 14 avril ainsi que le Quartet le 4 mai mais il est rejeté par le Likoud à 60% le 2 mai.En parallèle des ces décisions diplomatiques, les attentats se poursuivent. La frontière entre l’Egypte et Gaza est alors ouverte par le Hamas le 24 janvier, afin de permettre le ravitaillement de la population palestinienne. Le but de cette conférence est que les deux partis trouvent une entente, et qu’ils mettent en place un gouvernement d’union nationale. Mais les attentats reprennent en fin juin et juillet, notamment des attentats ciblés contre des responsables islamistes, tandis que des Palestiniens, dont des membres du Hamas, commettent un attentat-suicide à Jérusalem le 9 août. En réalité, Israël souhaite achever la destruction de la présence palestinienne (armes et combattants). Les Etats-Unis interviennent alors à nouveau, par l’intermédiaire du directeur de la CIA, George Tenet.
En 1987, un mouvement de protestation populaire appelé intidada (qui signifie soulèvement en arabe) ou guerre des pierres, se déclenche en Cisjordanie et à Gaza contre l’administration et l’armée israéliennes.Sur le plan territorial, Israël contrôle en 1987 environ 52% des terres en Cisjordanie et 11% dans la Bande de GazaDans ce contexte d’occupation israélienne et de volonté de résistance éclate l’intifadaLe 6 décembre 1987, un officier israélien est assassiné à Gaza et le 8 décembre, un camion israélien percute une voiture palestinienne, faisant trois morts et des blessés graves. Le texte de la déclaration prévoit la mise en place d’une autonomie transitoire à Gaza et sur une partie de la Cisjordanie (dans une zone à définir dans la région de Jéricho) pour une période de cinq ans, puis de parvenir à une autonomie complète de la Cisjordanie. La LEA propose à Israël une normalisation des relations entre Israël et les Etats arabes en échange de l’évacuation des territoires occupés depuis 1967. Résultat : la partition entre Gaza et la Cisjordanie, et l'ensanglantement de l'ensemble des territoires.A cela s'ajoute le paramètre de l'extension du phénomène milicien, qui risque de pérenniser le problème, à la manière du Liban de 1975 à 1990. L’autonomie transitoire signifie également le transfert des pouvoirs aux Palestiniens.En Israël et dans les territoires occupés, cette déclaration est diversement accueillie.
Ces expertises scientifiques, réalisées par des professeurs d’université, des docteurs, des chercheurs, des militaires et des membres du secteur privé, sont publiées dans les rubriques « Repères historiques », « Analyse de l’actualité », « Portraits et entretiens » et « Infos culture ». Le contexte est très tendu, car dans le même temps, plusieurs ministres israéliens, hostiles à une conférence de paix à Camp David, ont donné leur démission, fragilisant ainsi la position d’Ehoud Barak qui n’a plus de majorité au parlement. Les attentats reprennent à Gaza à l’été ainsi qu’en Cisjordanie et en Israël. Il propose le 12 juin 2001 un plan calqué sur le rapport Mitchell : arrêt des violences commises par les Palestiniens, désarmement des deux parties, retrait des forces israéliennes des territoires autonomes et gel des colonies et le 13 juin, il décrète également le cessez-le-feu. Des affrontements consécutifs à sa visite éclatent entre Palestiniens et Israéliens et provoquent la seconde intifada. Dans cette période de crise inédite du coronavirus et de confinement, nous sommes heureux de vous offrir ce nouveau site, totalement remanié.
C’est dans ce contexte que l’armée syrienne entre au Liban. Ces subsides font vivre les combattants et leur entourage, obéissant au patriotisme, à l'idéologie, à la religion, mais aussi, pour survivre, à la gamelle... C'est paradoxalement la grande réussite de la politique américaine que d'avoir «vissé» ce désastre en Palestine. Alors que la situation humanitaire devient très difficile pour les Palestiniens, Israël accepte le ravitaillement de Gaza. L’administration de Bill Clinton organise une réunion à Washington les 1er et 2 octobre, avec Yasser Arafat, Benyamin Nétanyahou et le roi Hussein de Jordanie. Il n’en demeure pas moins que la tension renait à Gaza en mai à la suite de la mort d’un combattant du Hamas, tandis que Mahmoud Abbas se rend à Washington le 26 mai.