Mes recherches m’ont conduit, au début des années 2000, vers la psychologie positive, un courant naissant sur lequel on commençait à avoir des données scientifiques prometteuses. Mais tout naturellement, il arrive et s’installe. Mais c’est au moment où je travaillais sur la prévention avec la psychologie positive que je suis tombé sur des études scientifiques montrant les effets de la méditation de pleine conscience sur le cerveau…

Et en voyant arriver des lettres de remerciements de toute la France, ça a fait tilt : j’ai compris qu’on pouvait vraiment aider par les livres. Pour accéder aux éditions numériques et au magazine en version PDF, exclusivement réservés aux abonnés, activez dès maintenant votre compte

Avec les progrès des neurosciences, on a compris que les thérapies efficaces provoquent une reconfiguration des circuits cérébraux : c’est la fameuse neuroplasticité. Cela fait du bien au moral mais aussi au corps, des études le prouvent. Jusqu’à ce que je découvre les thérapies comportementales.

J’étais invité aux grands-messes télévisées de l’époque : chez Delarue, Dechavanne, Drucker… Un psychiatre souriant et compréhensible, c’était nouveau !

C’est ce qu’on nomme la « bibliothérapie ».

J’ai tout de même entamé une analyse.

J’en garde le souvenir d’avoir tourné autour de mon nombril. C’est une sorte de rééducation dont les résultats se sont avérés cliniquement probants dès les années 1950. L’hypnose Ericksonienne induit un état de conscience modifié afin d’établir une communication avec l’inconscient du patient. | 23 janvier 2019. Rencontre avec un homme simple, bienveillant, qui a accepté de retracer pour nous son parcours de médecin et d’homme, de sa lecture de Freud à la pratique de la méditation. Iscriviti a Facebook per connetterti con Christophe André e altre persone che potresti conoscere.

Incapable de supporter que l’on me réconforte ; je voulais digérer le deuil tout seul. Il faut dire qu’entre les médicaments et la psychanalyse, il y avait de l’espace et des attentes immenses des patients. Entretien avec Christophe André, psychiatre au centre hospitalier Sainte-Anne, qui pratique et enseigne la méditation en pleine conscience depuis 10 ans.

En fait je l’ai rencontrée très tôt, à la suite de la mort de mon meilleur ami, Michel.

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Retrouvez toutes les informations sur notre site : http:...Trois minutes à méditer avec Christophe André : le bavardage des pensées.

Voir plus d'idées sur le thème Christophe andré, Méditation pleine conscience, Méditation. Pas tout bien sûr, mais au moins les conférences et les consultations à Sainte-Anne. Et puis j’ai rencontré un ancien patron de l’hôpital, Lucien Millet, qui avait créé une clinique près de Toulouse où il défendait une psychologie humaniste.

À la fin des années 1990, de plus en plus de jeunes psy et de médecins venaient à ces thérapies, je me suis alors orienté vers la prévention des rechutes.

Il avait rompu avec la doxa psy, était sympa avec ses patients, recevait les familles. Cette dimension psycho-éducative m’a intéressé parce qu’en dehors des séances, le patient est seul et c’est à lui de faire le boulot.

À l’époque, on croyait que le cerveau était figé.

Alors s’il n’est pas motivé pour faire ce que le soignant croit bénéfique pour lui, cela n’ira pas très loin. C’était ma première vraie rencontre avec la mort. C’était l’époque du lacanisme triomphant.

En 1992, j’y ai intégré le SHU, service hospitalo-universitaire, le Mais, au départ, je n’ai pas suivi cette voie pour y chercher l’équilibre ou la sérénité. Les études m’ont plu.

C’est ainsi que j’ai écrit d’autres essais sur les émotions, puis sur l’estime de soi, qui ont eu un grand écho. 4,6 sur 5 étoiles 116.