Le Comité de guerre de Gijón est transformé par décret le 23 décembre en Conseil interprovincial des Asturies et de Léon, soumis aux autorités gouvernementales de la République. Cette décision brise l'unité du FPA : le 27 mars, les anarchistes démissionnent du gouvernement de la communauté. Ce seront ainsi des dizaines de milliers de victimes qui seront exécutées sommairementAu Pays basque, la répression frappe notamment le clergé catholique qui avait maintenu la présence de l'Église en territoire républicain alors que la hiérarchie avait choisi le camp nationaliste. File: /home/bq60o9f5vzd9/public_html/wikizero.com/index.php Les militaires fidèles au gouvernement sont les premières victimes partout où les rebelles prennent le pouvoir (hors de tout combat). Les premiers mois, voire les premiers jours de la guerre voient le début de l'exode : depuis le En France même, ce sont les départements à proximité de l'EspagneCette émigration vers la France a connu un mouvement d'accélération important au cours de la bataille de l'Èbre et dans les mois suivants, dans un mouvement appelé la Le départ d'Espagne de toutes ces personnes n'a pas toujours été définitif. Le gouvernement républicain tente une conciliation avec les militaires. L'Aragon est un des fiefs du radicalisme anarchiste et connait un destin particulier. Le 17 avril, les Les affrontements se font de plus en plus nombreux et violents entre partisans et adversaires de la révolution. En effet, il s'agit d'une armée populaire créée de toutes pièces, et n'obéissant pas au gouvernement, car basée sur l'idée d'une défense populaire assurée par chaque citoyen, sans commandement centralisé. El único lugar donde los trabajadores estaban preparados para esa lucha era Asturias, y hacia allí se dirigieron todas las miradas cuando estalló la revolución de octubre, aplastada por el general Franco, que dirigió las operaciones militares desde Madrid. Le 26 février, un décret, repris le 2 mars par la C'est d'ailleurs en Catalogne que la tension grimpe le plus sensiblement.
Les plus remarquables sont le L'économie espagnole est de plus en plus placée sous le contrôle direct des travailleurs, organisés par les syndicats anarcho-syndicalistes comme la CNT. La guerre comporte sur ces différents fronts une succession de phases de mouvement et de longues phases de La guerre proprement dite commence fin juillet 1936 quand les troupes du Maroc (les plus compétentes et les mieux entraînées) emmenées par Franco traversent le En octobre, Franco doit faire un choix stratégique : aux portes de la capitale, il préfère détourner ses troupes au sud, vers Ils décident donc de s'occuper d'abord des poches de résistances républicaines que sont le Entretemps, les républicains se lancent dans d'autres offensives difficiles, en particulier à La guerre d'Espagne a été particulièrement violente, surtout lors des grandes batailles (comme la Lors de cette « révolution » des atrocités sont commises de part et d'autre. Le 8 janvier 1937, c'est au tour du Comité exécutif populaires de Valence d'être dissous. Le 18, tandis que les Les deux syndicats les plus puissants en 1936 sont les anarchistes de la C'est vraiment à partir de ces journées de grève générale que les syndicats s'organisent et se procurent des armes après avoir pris d'assaut les dépôts d'armes des forces de l'ordre, qu'elles soient restées fidèles au gouvernement républicain ou non. Mais les cas d'exemptions sont innombrables et il est très inégalitaire (par exemple, on peut tout à fait légalement l'éviter moyennant le paiement d'une D'après S. Balfour, en juillet 1936, il y aurait moins de 16 000 appelés présents sous les drapeaux et environ la moitié resteront fidèles à la République. En quelques jours, ce sont 70 % des entreprises et des commerces qui passent sous le contrôle des travailleursL'ordre public reste sous la tutelle nominale des forces classiques du maintien de l'ordre public : police, Face à la déliquescence du pouvoir de l'État, le gouvernement s'efforce de réagir par une série de mesures qui doivent reprendre le contrôle des zones où se réalise la révolution. Avant la révolte des Nationalistes, la république y avait durement réprimé les manifestations, un maire avait même démissionné pour protester contre ce « sale boulot », allant jusqu'à tuer les anarchistes. Image d'une pièce de monnaie de 5 centimes de 1937 frappée par les Républicains. Ils ont même pu, étant en infériorité numérique, garder la ville, comme Madrid, ayant peur de Durruti après son discours menaçant de L'alliance antifasciste au sein des « Gouvernements de la Victoire » (septembre 1936-janvier 1937)Ce chiffre est d'autant plus remarquable que la Catalogne concentre en 1936 les deux tiers de l'industrie espagnole.
Ainsi c'est grâce à la république que les nationalistes aient facilement pu prendre la ville comme il n'y avait plus personne pour s'opposer et que les républicains en place, durs, ont changé de camp.
Mais rapidement, les milices qui leur sont fidèles reçoivent de moins en moins d'aide et de soutien logistique de l'État, ce qui réduit leur capacité à agir. Image d'une pièce de monnaie de 25 centimes datant de 1937 frappée par les Nationalistes. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de ces cookies. Malgré ce consentement apparent aux thèses des révolutionnaires, le but du gouvernement reste la constitution rapide d'une armée efficace, ce qui passe d'abord à ses yeux par la dissolution des différents Comités de défense, plusieurs fois tentée. Les restes de la collectivisation sont progressivement détruits au cours de l'année 1938. « La révolution espagnole fut la plus singulière des révolutions collectivistes du « Un mélange de vanité et de sacrifice, de clownerie et d'héroïsme, peut-être dans des proportions plus grandes que dans d'autres cas, parce que les guerres « idéologiques » sont plus confuses que les vieilles guerres entre nations » Au fur et à mesure de la progression des troupes rebelles et de la prise des villes et villages au tout début de la guerre, les militants et sympathisants de la République sont systématiquement arrêtés, emprisonnés ou fusillés.