constitution turque 2017
la référendum Constitution de 2017 Turquie est un référendum tenue le 16 Avril, 2017 en ce qui concerne l'approbation d'une série de 18 amendements à la constitution turque proposée par le Parti islamique-conservateur le gouvernement AKP (Parti de la justice et le développement), conformément à la partie de extrême droite opposition MHP (Parti du mouvement nationaliste). Le nombre de députés, initialement fixé à 400, est augmenté à 450 en 1987, puis 550 en 1995. Projet. En outre, "les amendements n'ont pas été approuvés par un vote à bulletins secrets", ce qui "jette le doute sur le caractère authentique du soutien exprimé en faveur de la réforme", selon la Commission de Venise. « ternie par de hauts responsables qui ont assimilé les partisans du non à des sympathisants des terroristes » Tensions entre la Turquie et l'Europe : le bras de fer se durcit. Le projet de réforme constitutionnelle entend supprimer le poste de Premier ministre, ses pouvoirs étant conférés au président qui deviendrait le chef de l'exécutif, tandis qu'un poste de Le référendum est convoqué le jour de l'adoption de la dernière partie de l'amendement de La campagne pour le « non » a notamment été soutenue par Près de 60 % des inscrits ont participé au scrutin en La campagne est marquée par des incidents, plusieurs meetings en faveur du « non » ayant été annulés ou perturbés par des casseurs. Durant les débats parlementaires, des députés du camp présidentiel se battent en plein hémicycle avec des opposants au projet de référendum afin de les faire taireAprès l'annonce des résultats, une mission commune d'observateurs de l'L'opposition dénonce des fraudes et demande un recomptage des voixDes milliers de personnes manifestent les jours suivants, notamment à Trois semaines après le scrutin, les manifestations de rue s'essoufflent tandis que le régime poursuit de nombreuses arrestations d'opposantsCette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Les partisans du président turc affirment que cette réforme constitutionnelle est nécessaire pour doter la Turquie d'un exécutif fort et stable au moment où le pays affronte des défis sécuritaires et économiques. Turquie Le président turc Recep Tayyip Erdogan a gagné de justesse son pari avec une courte victoire du «oui» (51,4%) au référendum organisé le 16 avril 2017.         © 2017 AFPVeuillez saisir l'adresse mail qui a servi à créer votre compte LePoint.frVous êtes abonné au magazine dans sa version papier ? Constitution turque: le Conseil de l'Europe redoute une dérive "autoritaire" AFP. Il n’est donc jamais bon qu’elle soit approuvée par un maigre 51 %. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. "En supprimant le système de contre-pouvoirs nécessaires", les réformes proposées "ne respecteraient pas le modèle d'un système présidentiel démocratique fondé sur la séparation des pouvoirs", ont expliqué les experts en droit constitutionnel de la "Commission de Venise" de l'organisation paneuropéenne.De ce fait, "le système risquerait de se transformer en un système présidentiel autoritaire", ont ajouté ces spécialistes, soulignant que chaque Etat a certes "le droit de choisir son propre système politique, qu'il soit présidentiel, parlementaire ou mixte", mais que ce droit "n'est pas sans condition".Les experts européens s'inquiètent en particulier du fait qu'à l'avenir le chef de l'Etat turc pourrait "exercer le pouvoir exécutif seul", ce qui lui permettrait, "en l'absence de toute supervision, de nommer et démettre les ministres et l'ensemble des hauts fonctionnaires d'après des critères que lui seul aura fixés".Le pouvoir qui serait donné au président de "dissoudre le Parlement pour quelque motif que ce soit" serait également "fondamentalement contraire aux systèmes présidentiels démocratiques", avertissent les experts.Ils s'alarment également d'un projet qui pourrait "affaiblir encore le système déjà insuffisant de contrôle judiciaire de l'exécutif" ainsi que "l'indépendance de la justice".Au-delà du fond de cette réforme, la Commission de Venise pointe également de "graves préoccupations d'ordre procédural", quant à la manière dont elle a été adoptée par le Parlement en janvier, et dont elle va être soumise au peuple.Lors de l'adoption du texte au Parlement, "plusieurs députés du deuxième plus grand parti de l'opposition étaient en prison", s'étonnent les experts européens, en référence aux élus du Parti démocratique des peuples (HDP), la principale formation pro kurde en Turquie.