le cinéma américain en france

Hubert-Lacombe Patricia. Sur la situation du cinéma en France en 1946 et sur les buts visés par les États-Unis, cf. Depuis plus d’un siècle, le cœur de l'industrie américaine du cinéma, et même mondiale, se trouve dans une banlieue de Los Angeles : Hollywood. Et il n’est pas le seul. L'office du tourisme de Los Angeles se vantait d'avoir 350 jours de soleil par an ! Mais les studios sont de plus en plus difficiles à chauffer, et Chaplin ne veut plus tourner à Chicago. Sur la situation du cinéma en France en 1946 et sur les buts visés par les États-Unis, cf. C'est à partir de 1953 que les films américains diminuent, régression confirmée en 1956, ce qui autorise une ouverture du marché français à des films de multiples (catégorie diverses nationalités) : 30 films en 1953 puis 70 en 1956. Dès le début de la guerre froide, et en étroite relation avec celle-ci, les films américains débarquent massivement en France, tant pour des nécessités économiques et financières que pour des motivations l. La présence des films américains sur les écrans français est écrasante de 1946 à 1953 : nous pouvons le constater aussi bien d'après le nombre de visas de censure délivrés aux films de long métrage (graphique 1) que d'après le nombre de nouveaux films effectivement projetés (graphique 2). 96-97. Les 10 films les plus diffusés sur les chaînes de télévision en Europe sont tous américains. Puis en 1903, le village a été rattaché à Los Angeles (ses habitants voulaient profiter des installations de la ville, notamment de l'eau et des transports). Depuis une dizaine d’années, le cinéma latino-américain s’est fait une place en France : l’époque où les films espagnols et portugais étaient les seuls films Latino à tenir l’affiche est révolue. Règlement de l'événement « 46ème édition du Festival du cinéma américain de Deauville » ARTICLE 1 - ORGANISATION. 1.


En ce début de guerre froide, jamais les salles de cinéma françaises n'ont vu autant de spectateurs (plus de 400 millions), jamais elles n'ont présenté autant de films américains — à la faveur des accords Blum -Byrnes signés à Washington, le 28 mai 1946. A l'époque, le cinéma américain se développe sur la côte Est, là où sont les capitaux, et l’inventeur Thomas Edison, le concurrent des frères Lumière. Filmer en France a toujours été notre intention, car c’est là que réside pour nous le cœur de l’histoire. Le cinéma américain a « boosté » le box-office français en 2019. Même si évidemment rien n'a été prouvé.Dans les années 1910 de nombreux producteurs se sont installés à Hollywood pour fuir Edison, et créer des compagnies qui deviendront la Fox, la MGM ou Warner Bros. Il était courant qu’en hiver, les films se tournaient en Floride, notamment à Jacksonville, mais impossible de s’y installer à l’année, à cause des étés caniculaires.La Californie ne connaît pas ce double problème.

Partout - ou presque - le cinéma américain impose sa suprématie. Et là, ce n’est pas du cinéma. Et grâce à la régulation de l’Océan Pacifique, l'été y est plus agréable. La baisse sensible de 1949 est la conséquence directe de l'application des accords Schuman - Caffery, dits accords de Paris, révisant les accords de 1946. De 1946 à 1948, les films américains représentent plus de la moitié des films sortis en France. Le réalisateur Francis Boggs vient de Chicago pour des séquences de son film Autre avantage de Los Angeles : il s’y trouve une main-d’œuvre abondante, peu coûteuse, et contrairement à la côte Est, très peu syndiquée.Thomas Edison détenait aux États-Unis un brevet sur le matériel utilisé pour les films, et imposait une redevance à toutes les salles de cinéma.
Le bilan est rude : dans la quasi totalité des pays du monde, le cinéma national plafonne à 10/15% des parts de marché. P. Hubert-Lacombe, « 1946 : le cinéma américain débarque en France », in L'Histoire, n° 46, juin 1982, pp. Une place de cinéma est 25% moins chère aux Etats-Unis (5,9 €) et 7% moins chère en France (6,4 €). 96-97. Il y a 5 films en commun entre le top 10 USA et le Top 10 France. Après 1953, nous assistons ainsi à une forme de rééquilibrage de l'exploitation : les films français représenteront 30 %, les films ne dépasseront plus 40 %. Il s'agit donc de déterminer s'il a été véritablement accepté ou simplement subi, ce qui nécessite la mise en relation de l'offre et de la demande. C'est à Chicago que vient s'installer Charlie Chaplin, génie comique venu d’Angleterre. Le 43 ème édition du Festival du cinéma américain de Deauville se déroule du 1er au 10 septembre 2017. L'accueil des films américains en France pendant la guerre froide (1946-1953). In: L'ACCUEIL DES FILMS AMÉRICAINS EN FRANCE PENDANT LA GUERRE FROIDE (1946-1953) « Faits aux vins de Bourgogne et de Bordeaux, nos estomacs devront s'accoutumer au Coca-Cola », prévient Louis Jouvet en juin 1946, au moment de l'arrivée massive des films américains en France. Sa compagnie, la MPPC (Motion Picture Patent Company) rachetait peu à peu la plupart de ses concurrents, et faisait la guerre aux autres. Pas étonnant après ça que le cinéma ne draina en 2014 en Allemagne que quelques 122 millions de spectateurs.