mort de lucy australopithèque
Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPostPour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici Alors pour en savoir plus, ils ont analysé les nombreux os fossilisés de Lucy dont dispose la communauté scientifique.Grâce à une analyse à rayons X tomographique (qui permet de reconstituer le volume d'un objet incomplet), les chercheurs ont pu reproduire avec fidélité la totalité de l'humérus grâce à l'impression 3D. Présentée longtemps comme la "grand-mère de l'Humanité", elle n'est plus considérée comme l'ancêtre direct de l'homme mais plutôt comme une "très ancienne cousine". Son étude est publiée lundi dans la revue Découverte en 1974 par des chercheurs américains et français dans la région de l'Afar en Ethiopie, Lucy, qui appartient à l'espèce Australopithecus afarensis, est un fossile remarquablement complet : environ 40% de son squelette a été retrouvé. En août 2007, le squelette de Lucy était au musée de Houston, aux Etats-Unis. "Certains scientifiques seront d'accord, d'autres non".Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos les plus importantes et les meilleurs articles du jour. Lucy, qui était à la fois bipède et arboricole et mesurait environ 1m10, a "probablement" chuté de plus de 12 mètres, à une vitesse de plus de 56 km/heure, estime le scientifique, qui avance une "mort rapide". ", commente avec une pointe d'humour le paléoanthropologue Il y avait aussi des traces de fractures sur la cheville ou encore le genou. Lucy serait tombée sur ses pieds, puis aurait essayé d'amortir le choc avec sa main.Ces hypothèses devront évidemment être vérifiées, notamment grâce à cette nouvelle technique permettant d'analyser en détail les ossements fossiles.Les chercheurs estiment dans leur article que cette chute était due à la nature même de l'espèce de Lucy. Après 20 ans de fréquentation des arboricoles (chimpanzés, gorilles etc.) Ils y ont découvert les restes de fractures.La fin de l’humérus, notamment, était fracturée d'une manière anormale. Le mystère de la mort de Lucy, l'australopithèque, enfin élucidé? "Les arboricoles sont, en général d'une étonnante habilité, agilité, équilibre. Grâce à une analyse poussée de son fossile, des chercheurs viennent de comprendre comment le célèbre australopithèque serait mort.Cette cousine de l'Homo Sapiens vieille de 3,2 millions d'années et vivant en Ethiopie a, depuis sa découverte en 1974, été l'objet d'un débat: les australopithèques, une des premières espèces bipèdes, vivaient-ils encore en partie dans les arbres?Pour les chercheurs, la cause de la mort de Lucy peut permettre de répondre à cette question. dans leur milieu naturel, je n'ai jamais vu pareille chose se passer", relève Yves Coppens, interrogé par l'AFP. En les analysant, avec l'aide d'un chirurgien orthopédique, les scientifiques ont jugé que la cause la plus probable était une chute mortelle, d'une hauteur d'au moins 12 mètres. Mais la popularité du fossile A.L.288-1, baptisé Lucy par ses découvreurs qui écoutaient à l'époque la chanson des BeatlesJohn Kappelman a pu examiner dans le détail le fossile, d'abord en 2007-2008 lorsque Lucy, engagée dans une vaste tournée des musées américains, a fait un détour par son institution pour être scannée en haute résolution pendant dix jours sous toutes les coutures.

Lucy, la plus célèbre des australopithèques qui vivait en Afrique il y a 3,18 millions d'années, est "probablement" morte en tombant d'un arbre, ont annoncé lundi des scientifiques qui ont étudié de près le fossile.C'est une superstar mais aussi l'un des plus grands mystères de "Notre hypothèse, c'est que Lucy a étendu le bras pour essayer d'amortir sa chute", a expliqué à l'AFP l'anthropologue John Kappelman, de l'Université du Texas à Austin, qui a analysé de près différentes fractures relevées sur le fossile. SCIENCE - Découverte il y a plus de 40 ans, Lucy a encore des secrets à livrer aux paléontologues. Suivez l'actualité politique, internationale et toute l'info société avec le Le JDD est un journal hebdomadaire français d'actualité fondé en 1948. C’est à l’Université d’Austin, au Texas, que l’on doit ces conclusions qui pourraient permettre d’élucider un peu plus les mystères qui règnent autour de la vie et de la mort de Lucy.

Le prix de la bipédie.C'est une "'triste nouvelle', pauvre Lucy! © 2020 Le HuffPost SAS. "Mais je n’ai pas d’hostilité a priori contre cette thèse qui, après tout, en vaut une autre, surtout si le chercheur l'argumente bien", ajoute le Professeur.John Kappelman, l'auteur principal de l'étude, s'attend de toutes façons à ce que celle-ci soit critiquée. Tous droits réservés. En cliquant sur « S'inscrire », je reconnais avoir pris connaissance de la ", commente avec une pointe d'humour le paléoanthropologue Yves Coppens, qui faisait partie de l'équipe qui a découvert Lucy avec l'Américain Donald Johanson et le géologue français Maurice Taieb.

18h44 , le 29 août 2016, modifié à 10h20 , le 21 juin 2017 Par Vous disposez déjà d'un compte sur lejdd.fr avec l'email Pour associer votre compte PassMedia avec votre compte JDD en toute sécurité, validez votre email : 2020 © Le Journal du Dimanche. Etant à la fois terrestre et arboricole (se déplaçant dans les arbres), Lucy et ses congénères étaient moins à l'aise pour grimper que d'autres primates.