chine liberté religieuse
Écrivant dans le Derek Lam a noté que le nouvel évêque catholique de Hong Kong, Mgr Michael Yeung Ming-Cheung, hésitait à s’exprimer contre la destruction d’églises en Chine continentale : « Au cours d’une conférence de presse le 1Derek Lam a conclu : « je n’aimerais rien de plus que de devenir pasteur et prêcher l’Évangile à Hong Kong, mais je ne le ferai jamais si cela implique de faire de Jésus un esclave de Xi Jinping. En 1982, il a promulgué le célèbre « Document n° 19 » réhabilitant les cinq religions autorisées dans leur statut antérieur à la révolution culturelle. Le gouvernement tente d'interdire ces réunions. La réussite de la mise en œuvre de cet accord reste encore largement à prouver.Xi Jinping fait face à des problèmes croissants en matière de relations internationales. ((United Nations Human Rights – Office of the Commissioner, 7 juillet 2015, Parmi les autres règlementations pouvant avoir un impact sur la liberté de religion ou de croyance, le « document 9 », donne un avis du Bureau général du comité central du Parti communiste en avril 2013, et adopte une nouvelle loi sur les ONG étrangères en 2016. Au bout du compte, l’éradication de la religion semble être pour Xi Jinping un objectif plus important que l’amélioration de l’image du PCC et du régime en matière de droits de l’homme sur la scène internationale.Cent-six pays ont participé à la deuxième Conférence ministérielle pour la promotion de la liberté religieuse à Washington. Sa politique religieuse a en réalité été largement influencée par des experts qui étaient soit des athées, grands admirateurs du mouvement européen des Lumières, soit des chrétiens libéraux qui considérait la religion chinoise traditionnelle comme une superstition. Aucun organisme d’État, groupement social ou individu ne peut forcer un citoyen à suivre ou non une religion, ni à discriminer quelqu’un sur le fondement de ses croyances religieuses. Le message véhiculé lors de cet événement ne saurait être plus clair : la Chine persécute toutes les religions.En vertu de lois de plus en plus strictes, les maisons d’édition risquent de recevoir une amende si elles publient quoi que ce soit en rapport avec la religion. "Ce soi-disant rapport ne tient pas compte des faits", a réagi Hua Chunying, une porte-parole du ministère chinois des Affaires...À nous d’assurer une information de qualité et à vous, cher lecteur, de nous soutenir en vous abonnant.Vous acceptez de recevoir nos newsletters et nos offres.Par la création de ce compte, vous reconnaissez avoir pris connaissance ((En décembre 2017, une église catholique, construite il y a 25 ans dans la province du Shaanxi a été démolie, et ce en dépit de la validité des permis nécessaires et accordés par le Bureau des Affaires religieuses. Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en ChineLorsqu’on dresse le bilan de la liberté religieuse en Chine, il est important de noter que celle-ci n’a jamais existé dans ce pays. 4 juin 2020 Écrit par Portes Ouvertes Au service des Chrétiens Persécutés Mais ils sont divisés entre les communautés reconnues par le Gouvernement et celles qui vivent clandestinement.En 1949, la Chine comptait 3,5 millions de catholiques (0,5 % de la population) répartis dans 99 évêchés et 45 préfectures apostoliques, avec 5 800 prêtres dont 3 100 étrangers. En juillet 2015, plus de 300 avocats et militants des droits de l’homme, ainsi que leurs collègues et leurs proches, ont été arrêtés, interrogés et, dans certains cas, ont été emprisonnés ou ont disparu. Les organisations et activités religieuses ne doivent pas être « soumises à une domination étrangère ». Une initiative considérée par ses opposants comme une répression religieuse.Le mouvement de pratique spirituelle et physique Falun Gong, qui avait bénéficié d'un essor considérable et hors du contrôle du PCC dans les années 90, est banni en Chine depuis 1999, après une manifestation de 10.000 de ses adeptes devant le siège du gouvernement à Pékin.Plusieurs Tibétains bouddhistes, notamment des membres du clergé, se plaignent quant à eux de restrictions: permis spécial pour voyager dans le pays, limitations du nombre de moines dans les monastères, ou encore interdictions du portrait du dalaï-lama.Depuis 2009, une centaine de Tibétains, en très grande majorité des moines, sont morts après s'être immolés par le feu, selon l'association Campagne internationale pour le Tibet, basée aux Etats-Unis.La Chine a rejeté mercredi toute atteinte à la liberté religieuse, après la publication d'un rapport du gouvernement américain accusant Pékin de persécutions contre des chrétiens, des membres de la secte Falun Gong et des bouddhistes tibétains. ((Pour les bouddhistes tibétains, la répression continue, avec l’expulsion des bouddhistes de leurs institutions et la démolition de certains instituts bouddhistes au nom d’une campagne de « rénovation ». Les ONG étrangères sont tenues d’être parrainées par une organisation gouvernementale chinoise, d’être enregistrées auprès de la police et d’être sous la supervision du Bureau de la Sécurité Publique. Dans la Chine impériale, le fait de décider quelles religions seraient favorisées, tolérées ou persécutées était une prérogative de l’empereur. ((En avril 2018, le gouvernement chinois a publié un nouveau livre blanc intitulé « les politiques et pratiques chinoises en matière de protection de la liberté religieuse ». Dossier du n°2339 Les autorités arguent que ces symboles jugés trop ostensibles ne peuvent désormais être placés que sur la façade des lieux de culte. Parmi ces violations, l’enlèvement de libraires ayant publié des livres critiquant le gouvernement chinois, la disqualification des législateurs favorables à la démocratie, l’emprisonnement de militants pro-démocratiques, l’accroissement des restrictions à la liberté de la presse et à la liberté de l’enseignement, l’introduction de la loi chinoise continentale dans la gare de Kowloon Ouest, le refus d’entrée à Hong Kong à l’activiste britannique des droits de l’homme Benedict Rogers en 2017, et l’expulsion de Hong Kong du rédacteur en chef pour l’Asie du Financial Times, Victor Mallet, en 2018. Il est probable que la répression va se poursuivre, et qu’elle continuera même à augmenter et à s’intensifier.