Installé en plein désert du Néguev, le kibboutz est entouré de fils barbelés et d’une barrière de sécurité . “Où étiez-vous quand j’avais peur la nuit ?” nous demande-t-il encore aujourd’hui. L’explosion démographique et le capitalisme n’ont pas réussi à entamer leurs valeurs socialisantes. Les réseaux sociaux sont très utilisés par les recruteurs, il faut donc y avoir ouvert des comptes.
Le Il est nécessaire d'obtenir un visa Etudiant A/2 pour s'inscrire dans un établissement universitaire.
« Dieu nous a donné cette terre et nous a dit de la garder. De son jardin magique, le panorama sur la vallée est imprenable : des oliviers à perte de vue ; mais, de l’autre côté, la frontière libanaise. Pour Lise-Rose, le kibboutz n’est plus une utopie. Ziv, 17 ans, adolescente à l’allure branchée, s’exprime dans un anglais parfait.« Nous sommes très conscientes des bienfaits de Samar, affirme-t-elle. Aucun pesticide ni insecticide n’est utilisé dans les champs, cadeaux de Dieu. Comprendre : les collaborateurs dénonciateurs de juifs. Beni y croise Lise-Rose. « Dans le Talmud, l’un des textes fondamentaux du judaïsme, on parle déjà de soutenir les pauvres, et de s’entraider. » lâche-t-il, rappelant que les premiers kibboutzim étaient laïques. Plusieurs millions viennent d’ailleurs d’être investis par la communauté, et une partie de l’équipement est fourni par un groupe partenaire. Travaillez dans de bonnes conditions. Pour cela, vous conviendrez d'un rendez-vous par l'intermédiaire de notre plateforme téléphonique (0800 916 647 depuis la France. Pour intégrer le kibboutz, les candidats doivent réussir un examen de passage pour confirmer leur compatibilité idéologique.
« C’était génial alors d’imaginer vivre de la terre, d’être religieuse, et d’évoluer dans une société égalitaire », se rappelle cette grand-mère au regard azur.
Ils ne voyaient leurs parents que le matin avant le travail et quelques heures le soir. La durée légale de travail est de quarante-cinq heures par semaine au maximum. Cette immigration est gérée par l'Agence juive.
Il est possible d'y résider sans visa pour un séjour court (3 mois, renouvelables).
Dans tout système, il y a des imperfections », lance Anat.
Une des qualités du kibboutz : le mélange des générations. »Dans une minorité des kibboutzim, c’est Dieu qu’on honore, pas Marx. A l’extérieur des maisons pimpantes de Degania règne un silence pesant. La maison spacieuse tout en carrelage qu’Anat occupe n’est d’ailleurs pas à elle.Le jour où une famille plus nombreuse que la sienne en aura besoin, elle pourra être réquisitionnée. » Les étrangers peuvent participer au travail dans les palmeraies à dattes.
« Nous sommes un groupe intime, nous ne voulons pas absorber beaucoup de nouveaux », explique froidement Tamar, petite-fille d’une des fondatrices et actuelle secrétaire de Degania.
La durée légale de travail est de quarante-cinq heures par semaine au maximum. Parfois, cela va loin, comme à Yotvata : examens médicaux, graphologiques, psychologiques ; absence obligatoire de dettes ou de casier judiciaire.Les questions d’éducation ont aussi jadis posé problème.
Visiblement, à Degania, le rêve des enfants du kibboutz s’est essoufflé.Quand, en 1909, Degania devient la première installation collective, égalitaire et communautaire de la Palestine, créée par une douzaine d’hommes et de femmes russes, c’est pour répondre à une double préoccupation : la montée de l’antisémitisme en Europe, qui donne naissance au sionisme de Theodor Herzl, d’un côté ; et l’opportunité de réaliser une société socialiste juive, de l’autre.